Safari de deux jours et départ de la Tanzanie
Mambo,
Après deux semaines plus exigeantes physiquement, nous passons à une autre étape de notre voyage afin de visiter la ville d'Arusha et de participer à un safari de deux jours (safari est un mot en swahili qui veut dire voyage).
Tout débute par la visite du marché public de cette ville de 500 000 habitants. Il y règne un désordre total où une odeur atroce est présente partout. J'ai bien failli y faire une chute sur des pelures de bananes à l'endroit où ils produisent la "banana beer". Que dire du poisson que j'ai mangé....il est parfois préférable de ne pas connaître sa provenance puisque la présence de centaines de mouches n'aidait pas à ouvrir l'appétit. Pourquoi utiliser des "ice pack" puisque le poulet que je mangeais fréquemment au dîner était maintenu à la chaleur durant plusieurs heures, voire même des journées et personne n’est mort de cela....ok j'avoue que les toilettes sont devenues rapidement nos meilleures amies.
En route vers les parcs nationaux, on se fait arrêter par la police afin de nous demander de l'argent pour aucune raison. Notre chauffeur eu une bonne discussion pour finalement pouvoir repartir. Cela démontre comment ce pays est encore très corrompu. Cette portion du voyage était privée pour Claude et moi. Ce qui signifiait que nous avions, en plus du chauffeur, un serveur, un cuisinier et celui qui coordonnait le camp. On s'occupait de nous comme des rois.
La visite de 2 parcs permettait d'observer les animaux les plus admirés des enfants. Les lions, les éléphants, les girafes et les singes ne sont que quelques exemples. Nous avons croisé des nouveaux-nés et presque assisté à une attaque d'un lion vers un troupeau de zèbres. À l'entrée d'un des parcs, les babouins tentaient d'embarquer dans les véhicules et on nous avisa de bien fermer nos fenêtres pour éviter de perdre des objets.
En résumé, ce fut un voyage inoubliable mais ne vous imaginez pas que c'était tout le temps une partie de plaisir. Des vêtements humides durant le trek, des odeurs après une semaine sans se laver, des douches sans eau chaude lorsqu'il y a de l'eau dans les lodges et des pannes de courant régulièrement. On ne savait jamais à quoi s'attendre. Un soir, j'étais dans les toilettes d'un restaurant éthiopien et tout d'un coup, plus de lumière dans ma cabine puisqu'un coéquipier avait voulu activer le séchoir à main automatique qui s'activait à partir d'un interrupteur. Vive la technologie. Que dire également des odeurs de diesel des véhicules pris dans le trafic. Tous ces moments ne sont maintenant que des anecdotes.
Je ne conserverai que des bons souvenirs des guides et de tous les gens avec qui j'ai eu des échanges. Ramso est un de ceux-ci qui étudie le français et qui démontre une bonne complicité avec ses clients. Merci également à Edward, notre guide chef sur la montagne qui fait ce métier depuis plus de 16 ans et finalement, un très gros merci à Chantal des Karavaniers pour avoir été à l'écoute de nos moindres préoccupations sur notre santé et nos inquiétudes. Nous avons fait un très beau voyage.
Ceci est mon dernier récit de notre voyage en Tanzanie. J'avais pris plaisir à écrire ces courts messages pour vous faire partager notre expérience. J'espère que vous avez apprécié.
Comme dernier souvenir de la Tanzanie, rien de mieux que des coupures de courants à l'aéroport pour plonger tout le monde dans le noir sans lumières d'urgence. Ces tanzaniens voulaient vraiment qu'on conserve un souvenir de dernière minute. Petit conseil, conservez toujours votre lampe frontale près de vous!